Le récit débute quelques heures seulement après évènements du tome précédent, à tel point que les tomes 2 et 3 peuvent être considérés comme une seule histoire en deux parties.
Car tout n'est pas réglé dans l'affaire Zalachenko. Lizbeth a encore de nombreux ennemis mais, heureusement pour elle, elle a également de plus en plus d'amis.
J'ai des réserves sur le tome 1, que je trouve intéressant, mais trop long et avec des problèmes dans sa construction même. Ces réserves ont disparu avec le tome 2, à l'histoire meilleure et au suspens allant crescendo. Ce tome 3 est encore un cran au dessus. Il démarre sur les chapeaux de roues, et m'a passionné de bout en bout j'ai lu les 300 dernières pages d'une traite et n'ait pas été déçu par la fin.
Stieg Larsson a un style d'écriture direct et carré, héritage de sa formation journalistique, mais très agréable à lire. Un soin tout particulier est donnés aux personnages et à leurs interractions. En trois tomes, il a su faire évoluer son petit monde, des éditions Millénium aux agents de Milton Sécurité, en passant par la police, et toute une foule de personnages secondaires. Tout cela évolue de façon très naturelle autour d'une bonne histoire, bien construite. Bref, du bon boulot.
L'auteur, si le destin n'en avait décidé autrement, avait prévu de continuer la série. Je l'aurais continué avec plaisir, si cela avait été le cas. Malgré tout, ce troisième roman constitue une bonne fin. En dehors d'une piste laissée ouverte concernant la famille de Lizbeth, tout le reste est conclu, et d'une fort belle manière.
Les suites, sorties dix ans plus tard et écrites par un autre auteur ne m'intéresse pas vraiment, par contre. Je préfère rester avec ma bonne impression de la trilogie.