logique du cauchemar
La reprise, c'est un livre qui se mérite, un plaisir des sens pour peu qu'on en fasse l'effort, un effort de concentration tout d'abord, car il faut suivre ce personnage qui change d'identité, mais...
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le 31 juil. 2024
La reprise, c'est un livre qui se mérite, un plaisir des sens pour peu qu'on en fasse l'effort, un effort de concentration tout d'abord, car il faut suivre ce personnage qui change d'identité, mais pas que, sans parfois que la moindre transition se fasse sentir. Il faut être attentif donc, car La reprise, c'est un peu un jeu de piste, mais un jeu dont les règles seraient absurdes.
Il y a du Kafka là-dedans, et il y a un jeu littéraire autour de certains thèmes, les deux plus évidents étant ceux du double et du mythe d'Œdipe.
Une vague histoire d'espionnage dans Berlin partagée par les alliés, car l'espionnage est bien commode, un personnage, des identités multiples, cela s'y prête bien. Cette histoire est à la fois un prétexte mais pas que, car le roman d'espionnage existe réellement en tant que tel, même s'il sert de support à autre chose.
Les ruines du Reich sont un décor évident pour planter l'aspect œdipien du récit, avec ces ruines qui pourraient être celles de temples grecs, cela tombe bien.
Avec tout cela, La reprise est un essai, mâtiné de fiction, l'un se nourrissant de l'autre, une œuvre intrigante, forcément, mais cela vaut la peine de s'y coller, malgré une étrange insistance sur des scènes de tortures et de pédopornographie sur une dernière partie sidérante qui jure sans doute trop avec l'ensemble.
Créée
le 31 juil. 2024
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