Une rose bien peu piquante...
Ce titre bien postérieur à la création du Prince des ruines laisse transparaître en permanence la propension de Moorcock aux questionnements existentiels sans réponses.
On trouve là une succession de descriptions longues et fastidieuses, de malströms de changements et de bouleversements permanents, de sauts entre les sphères cosmiques, autant de vocabulaire un peu mystique qu'affectionne l'auteur.
Mais là où saupoudré auparavant avec parcimonie sa lecture était plaisante, elle est devenue psychédélique dans ce tome d'une longueur qui s'étire sans finir jamais.
On trouve bien certains passages plaisants, comme la scène finale qui m'a extirpé d'une sorte de coma dans lequel m'avait enfermé le livre depuis longtemps.
Un signe ne m'a pas trompé : le temps que j'ai mis à lire ce petit ouvrage de moins de 300 pages : 12 jours lorsque, porté par le plaisir de la découverte, j'ai lu les précédents opus en deux ou trois jours chacun. Il est des signes qui ne trompent pas !
En dehors de "la forteresse de la perle",les titres plus anciens sont des régals. Cette rose est en revanche d'un ennui...