La sélection, c’est un peu mon petite plaisir honteux. Je sais que c’est mal écrit, je sais que c’est superficiel la plupart du temps, mais je ne peux m’empêcher de les lire avec avidité. J’ai dévoré la trilogie d’origine et les aventures d’America et j’en ai fait tout autant avec le premier volume de cette suite avec Eadlyn.
Voilà ça ne s’explique pas, c’est une dystopie young adult assez légère, mais addictive. Les personnages sont charmants et on se prend vite au jeu de la sélection. Et malgré tout on sent poindre une véritable réflexion derrière les strass et les paillettes.
** Lisez mon avis que si vous avez terminé la première trilogie et aussi ce nouveau tome car il va y avoir des révélations. Spoiler alert **
Quand j’ai appris que Kiera Cass travaillait sur la suite de la saga avec la fille d’America, j’ai trouvé l’idée très mauvaise.
Pourquoi faire une suite ? Et si sa fille fait partie d’une nouvelle sélection c’est que les changements qu’elle voulait engager n’ont pas été fait.
J’avais tout faux, ou presque.
Effectivement America et Maxon tente depuis 20 ans de changer leur pays. Hélas ce n’est pas assez, et pour détourner le regard de leur peuple ils lancent une nouvelle sélection. C’est à contre cœur qu’America oblige sa fille à la faire. Et d’ailleurs elle n’y mettra pas beaucoup de bonne volonté. Au premier abord le personnage de Eadlyn n’est pas aussi attachant que sa mère. Elle a plutôt les défauts de son père dans la trilogie d’origine. Mais je m’attends à ce qu’elle évolue. C’est d’ailleurs un peu le cas dans ce premier bouquin.
Côté prétendant bien entendu on a ses petits chouchous. Son ami d’enfance Kile avec qui elle a déjà des rapprochements plutôt intéressants ou encore Erick le traducteur qui même s’il ne fait pas parti de la sélection est bien trop présent pour qu’il reste sur le côté.
Les paris sont ouverts !
Après la fin des castes, est-ce la fin de la royauté ? Encore une fois Kiera Cass nous surprend et la lectrice que je suis attend avec impatience la suite surtout que le rebondissement du dernier chapitre laisse le lecteur dans le désarroi le plus total.
Last Eve