Tombé un peu par hasard sur ce livre avant la critique parue dans le Canard Enchaîné. Je la reproduis néanmoins ici, tant elle correspond à mon état d'esprit après une lecture un peu rébarbative.
"C'est ce qu'on appelle un "beau" fait divers: en octobre 1941, dans un château du Périgord, trois assassinats à la serpe. Contre Henri Girard, héritier des propriétaires, s'accumulent des indices accablants. Il sera néanmoins acquitté et deviendra plus tard célèbre sous le pseudonyme de "Georges Arnaud", le célèbre auteur du "Salaire de la peur". Jamais le mystère de ce triple meurtre ne sera élucidé.
Autre mystère, pourquoi Philippe Jaenada s'immisce dans ce fait divers par des confidences insipides, à coups de parenthèses malvenues: "(quand je franchis la porte d'entrée, j'ai le coeur qui me frappe fort la cage thoracique - tout cela est un peu nouille à écrire, mais pas à ressentir.)"
Le résultat, en effet très "nouille", est appelé "roman" (pour la course aux prix?). Tout s'y mélange, histoire réelle et confidences nombrilistes. Il eût fallu tailler là-dedans. A la serpe?"