La Sibylle de Kell - La Mallorée, tome 5 par Penguinator Pg
Les chemins des deux prophéties convergent à nouveau, comme ils l'ont fait à l'approche de la rencontre avec Torak. Tout semble écrit, mais quelle sera l'issue? L'un des compagnons de Garion doit mourir, mais lequel? L'atmosphère est lourde, d'autant plus que le choix reposera sur les frêles épaules de la Sibylle de Kell. Mais les compagnons font malgré tout route vers la légendaire citée de Kell, au pied de son impressionnante montagne. Ce ne sera qu'une dernière escale, avant l'endroit qui n'est plus.
Regrettable!
C'est vraiment le seul mot qui me vient à l'esprit pour décrire le scénario du cycle de la Mallorée... Pourtant, tout est là. Le style d'Eddings, coulant, agréable, riche de détails, de vie, d'humour, les personnages, toujours aussi fouillés, malgré leur tendance au stéréotype, avec leurs petites manies si bien décrites. Mais quel intérêt y a-t-il à cette maudite prophétie, qui guide leurs pas comme s'ils étaient sur des rails, dans une visite guidée de la Mallorée, qui prendra bien soin de les balader dans chaque région, l'une après l'autre, d'une façon linéaire au possible?!? C'est vraiment dommage, d'autant plus que dans la Belgariade, Eddings avait su agrémenter les voyages d'imprévus, d'allées et venues et de rebondissements qui sont cette fois, totalement absents. Les héros ne disposent d'aucun libre arbitre tout au long de l'histoire, ce qui s'avère souvent ennuyeux, voire énervant. Toutes les qualités de l'écriture préservent ce cycle du flop, mais franchement, mieux vaut s'arrêter à la Belgariade...