Ce livre peut se lire comme une variation cryptique sur le mythe de la caverne de Platon. Avec un ajout important : les ombres (ou les apparences) que les prisonniers regardent danser sur le mur au fond de la grotte forment désormais un système d’échanges « nécessaire » au maintien d’une société marchande.


L’échange d’images (il faut comprendre l’image dans un sens général, comme représentation, voire comme reflet) devient l’activité principale de nos sociétés. Cela concerne autant la vie politique (qui n’est que théâtre), les vedettes, la propagande (publicité, marketing, régimes totalitaires), les médias, l’ostentation matérielle (j’ai une Rolex, je la montre à tout le monde pour valider ma position sociale, ma réussite), et disons, aujourd’hui, les mises en scènes d’eux-mêmes que les gens échangent sur les réseaux virtuels, le porno, les séries télés, l’art contemporain, (etc.)


La « nouvelle réalité » (biaisée) n’est plus qu’un puzzle reconstitué de simulacres parcellaires dont on ne sait plus à quoi ils font référence. Et les gens sont renvoyés à une passivité toujours plus grande, producteurs sans âme d’un mirage qui recouvre la vie, pellicule nécessaire au maintien d’une production tous azimuts.


Ils sont renvoyés à une vie privée de plus en plus « privée » (sans liens avec les autres, sans communauté, seul ou en famille dans leur appartement ou leur maison) qui n’est possible qu’en étant alimentée par le commerce des images (le confinement en donne aujourd’hui un bon exemple : il n’est possible que parce que les gens sont nourris de manière virtuelle)


Si ces thèmes sont très intéressants sur le papier, ils sont moins enthousiasmants dans le livre. Je l’avais lu il y a longtemps et je n’en avais pas tiré grand-chose. La relecture n’a rien donné de mieux, au contraire.


Les livres de tradition marxistes ont parfois l’air de modes d’emploi traduits du persan pour une cheminée nanosphérique à membrane acide. On ne sait pas à bien à quoi sert l’objet qu’on nous décrit, ni la forme qu’il a et, en lisant les instructions, on a l’impression de lire le compte-rendu d’une secte dont les membres se sont tous donnés la mort dans des sacs cousus d’intestins de moutons. Ils parlent d’un monde gouverné par l’abstraction de la marchandise et ils ont du mal à écrire des livres qui soient autre chose que de pures abstractions. Ils vilipendent le bourgeois mais, eux, que sont-ils ? Des paysans ? Des gitans ? Des ouvriers ? Des pirates ? Debord est-il un gitan pirate ? Ou bien plutôt une pure création de la classe « bourgeoise », comme on disait encore à l’époque ? Et ce paradoxe ne mériterait-il pas un peu de nuance dans le propos de notre cher Guy ?


Si le but de la Société du Spectacle est d’aider les masses, le prolétariat, ou plus simplement les gens ordinaires à comprendre un peu mieux le monde dans lequel ils vivent, les abstractions qui hantent leurs vies et qui les gouvernent, les liens qui les empêchent de vivre une vie réellement humaine, on peut dire que c’est complètement raté. Les gens ordinaires ne vont pas être éclairés par ce livre. Ils ne vont pas le lire et ils en écouteront difficilement un résumé. C’est plutôt un livre qui va être lu par des élites qui en banaliseront le contenu. C’est peut-être un problème. L’art de l’aphorisme, hérité de la Rochefoucauld, de Chamfort, Lichtenberg ou Nietzsche est ici verrouillé dans un système en béton qui fait un peu du surplace, un système (c’est tout de même un peu paradoxal) hautement abstrait et difficilement accessible (et j’ajoute peut-être le plus important : dont la métaphysique n’est selon moi pas pertinente du tout). Plutôt qu’à méditer des situations, des caractères, des comportements, plutôt qu’à permettre des moments de réflexion à son lecteur, comme le fond les maîtres des aphorismes, Debord tourne autour de notre cerveau comme un frelon tout droit sorti d’un cauchemar conceptuel, dont les intentions ne sont pas claires (bénéfiques ? maléfiques?). La deuxième partie du livre ne me semble par exemple rien ajouter de fondamental à la pensée de Marx. La notion de spectacle y apparaît comme un ajout assez peu percutant. Et les parties historiques ont la prétention d’englober toute l’histoire humaine en trois ou quatre saltos (comme chez Hegel ou Marx, mais de manière encore plus expéditive).


La distinction fondamentale établie par Marx dans le premier livre du Capital entre valeur d’échange et valeur d’usage est le mantra indiscutable sur lequel repose la métaphysique de ce livre. Elle n’est pas améliorée, précisée, discutée. C’est un peu dommage (parce que cette distinction est un peu monolithique, il y a des choses ou des significations dont l’usage est d’être échangé de manière symbolique, il y a des choses qui sont faites pour ne servir à rien etc) et je crois que cela favorise les exagérations un peu faciles (dans le monde décrit par Debord tout le monde vit dans le faux et le Capital est une pieuvre géante qui nous avale tous et le Spectacle apparaît comme une mécanique savamment organisée. C’est presque une conspiration.)


Un peu comme Platon, mais de manière beaucoup moins élaborée, et moins précise (et beaucoup moins intéressante), Debord pense qu’il existe un soleil qui illumine la vérité quelque part, une réalité nue, sans représentation, une « vraie vie » que l’on a perdue. Si mes souvenirs sont bons, dans le film In girum imus nocte et consumimur igni, après quinze minutes intéressantes où Debord envoie à peu près tout le monde dans le panier des « aliénés » avec une voix de croque-mort pervers, il nous explique que la vraie vie, c’est celle qu’il a vécu jusque-là avec ses amis situationnistes parisiens, à coups de dérives, de déambulations, d’esthétisation du quotidien, en nous montrant les images de la Charge de la Brigade légère de Walsh. Personnellement, ça me fait pas rêver cette « vraie vie » d’artistes du quotidien et je me souviens avoir trouvé ça, au final, un peu infantile, un peu narcissique. Au-delà de ces bribes grotesques, Debord ne s’embarrasse pas plus que ça à définir le réel incroyable qu’il faut retrouver. Peut-être celui d’Adam et Eve avant l’expulsion du paradis ?


Plus sérieusement, son platonisme samouraï, qui s’exprime par des phrases en miroir comme : « À mesure que la nécessité se trouve socialement rêvée, le rêve devient nécessaire » ou « Il ne réalise pas la philosophie, il philosophie la réalité », crée un fantasme d’une réalité dénuée d’images et de représentations, une réalité directement accessible. La condamnation radicale de l’illusion, parfois confondue avec l’apparence, l’erreur ou le mensonge (c’est vague), a pour corollaire la croyance en une réalité saisie en elle-même, une existence authentique (c’est là où on peut le plus facilement critiquer Debord : cette authenticité est très subjective et est tout aussi artificielle que celle produite par le spectacle, elle est forcément médiatisée). L’autre fantasme, typique des ouvrages marxistes (mais pas que, et c’est un vrai problème), c’est celui, simplement sous-entendu, d’un monde sans le capital, un monde d’avant ou d’après, d’avant les industries culturelles, d’avant l’argent roi où régnait… où régnera… quoi… on sait pas trop, mais c’était mieux ou ce sera forcément mieux puisque le Capital est responsable de tous nos maux. N’est-ce pas là succomber à une illusion produite par la lecture de livres d’histoire ou d’ethnologie ? Un délire spectaculaire ?


La philosophie de l'image développée par Debord repose sur l'habituelle association entre image et reflet, image et "réalité appauvrie" (qui vient de Platon). L'image créatrice, l'image comme production ou invention, l'imagination comme création ou projection dans le futur, tout ça n'est pas pris en compte et oriente sa vision d'un monde désossé (qui n'est qu'une image qu'il a construit à l'aide d'artifices, comme par exemple les livres qu'il a lus)


J’adhère tout à fait à l’idée que le Capitalisme (ou plutôt la gestion de la production et des échanges par des gens ou des instances qui ont du capital) produit une culture monolithique, qu’il est un phénomène autant culturel qu’économique, un phénomène peut-être pas total, mais multiple, qui pose énormément de problèmes. En revanche, dénier que la civilisation qui l’a accompagnée depuis deux siècles au moins n’a rien produit d’autre que du malheur, de l’aliénation, du mensonge, de la tromperie, du faux, de la camelote, de la misère et de la destruction, c’est être d’une mauvaise foi certaine et c’est faire preuve d’une cécité volontaire qui n’aide pas à y voir plus clair, qui évite de traiter les paradoxes. S’il est important d’analyser la propagande de la consommation, l’aliénation au travail, le tourisme, l’homogénéisation culturelle, le monde du divertissement, le sens pour le moins flottant de nos vies, la fragilité de notre psyché actuelle, le néant de la vie politique, le poids de la technique, l’impuissance de l’individu, le manque de projet commun, la confusion dans le sacré, il faut le faire sans s’exprimer comme un pape pédant et sans plonger dans des illusions inverses ou tout aussi problématiques. Il faut garder un sens du tragique. La disparition du capital ne réglera peut-être rien. Peut-être que cela empirera certains problèmes. Le capital n’est peut-être même pas la cause principale de tout ça. Un monde où la production n’est plus soumise à aucune contradiction, où tout le monde vit comme un artiste, où l’organisation révolutionnaire est un problème réglé, un monde où l’homme est en communion avec le vrai, un monde où il n’y a pas d’exploitation, un monde où règne l’authentique et le pur, peut tout à fait être renvoyé au royaume des illusions produites par le Spectacle marxiste-situationniste.


On notera que les couples classiques être/apparence, et naturel/artificiel, sont un peu remaniés, mais de manière trop légère, à l’avantage de la vérité et de l’authentique, qui en sont forcément idéalisés.


Debord a lu La Foule solitaire de David Riesman, qui datait des années 30 et avait été traduit en français à cette époque, et il en reprend quelques éléments pour les amener vers sa métaphysique bancale. Riesman ouvrait la voie suivante : l’homme moderne est perdu, il n’a plus de représentations fixes et solides, il n’a plus de morale personnelle qui le guide, il en change continuellement, fonctionnant comme un radar à l écoute de ce qui se dit, de ce qui se pense, pour s'intégrer à un groupe, n'importe lequel, parce qu’il vit dans un environnement lui-même saturé de représentations éphémères et instables. Une nouvelle psyché en ressort, fragile et problématique. (C'est plus intéressant chez Riesmann, qui est pourtant daté, que chez Debord)


« Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation » nous dit-on dès l’introduction. On peut répondre que rien n’est directement vécu. Toute société produit ses significations imaginaires, ses représentations, ses symboles (à travers la magie, les mythes, la science, la religion, son droit, ses fantasmes etc) et aucune culture n’a un accès direct aux choses. Le langage lui-même nous met à distance de la réalité nue et rend la notion de vérité complexe. N’importe quel être vivant, en se distinguant de son environnement dont l’évolution sera distincte de la sienne, se sépare du monde. La séparation est-elle un problème en soi ? Est-ce qu’on veut devenir des cailloux ou de l’eau ? Ou plus vaguement, cette volonté de sortir de la caverne cache-t-elle une volonté de vivre comme un mouton (pour reprendre une blague de Nietzsche, qui disait que les gens enviaient le mouton et sa vie si tranquille, si dénuée d’angoisse et de contradictions) ?


Si Debord touche du doigt plusieurs maladies de notre temps (propagande, manque de liens, productions d’écrans qui masquent des rapports de domination), s’il en attrape les symptômes de manière parfois juste, parfois superficielle, il les articule de manière pompeuse et fragile, en se donnant l’air d’avoir trouvé la structure essentielle de notre époque, le cœur du projet, le point chaud de la société. Il veut tout réunir dans une poignée de concepts généraux qui, parce que trop généraux, pourront être vus comme pertinents alors qu’ils n’éclairent pas grand-chose (encore une fois, on a l’impression qu’il saupoudre un marxisme déjà périmé à l'époque d’un mot magique, le Spectacle). Le livre ne permet pas vraiment de discuter, de tomber d’accord ou non sur des thèses, de les améliorer, de les critiquer (à part la partie 7, peut-être la meilleure du livre). Il créera ses prophètes parce que son contenu est flottant, ouvert à des interprétations multiples (On pourra facilement dire Debord avait tout prévu, qu’il était un visionnaire, qu’il dérange, mais encore une fois, Debord n’analyse pas grand-chose, ne parle de presque rien de concret, circule sur un rond-point de concepts qui se répètent sans forcément nous ouvrir les yeux)


Debord manque de sens du tragique malgré son allure de Cassandre dépressif. La réconciliation n’aura pas lieu : partout il y aura des représentations et plus les cultures seront mises en relation, plus ces représentations vont s’entremêler, s’échanger, s’embrouiller, se renforcer et s’affaiblir à la fois. Il y aura du manque, de la dépression, de l’insatisfaction. Les rêves, les illusions les fantasmes ont toujours existé et ils ne sont pas toujours opposés à la réalité ou à la vérité. Le Capital n’est pas le Mammon qui contamine tout, qui est responsable de tout, qui contrôle nos existences comme si nous étions des marionnettes. Ce serait trop simple. Ce serait souscrire à un discours quasi religieux qui cultive des idoles sacrées.


Le livre est d’ailleurs propice à produire des croyants, des fidèles et des prophètes, ce qui n’est pas un mince paradoxe vu son sujet. « Moi j’ai compris Debord, j’ai compris le parchemin sacré, pas toi ». Et surtout : « moi je suis pas un pigeon, je sais de quoi il retourne, toi tu es un imbécile ». Le Capital, la Marchandise, le Spectacle, sont les trois méchants, les trois boss à abattre pour que tout aille mieux. Et le lecteur aguerri le sait. Et il aime bien le savoir. Il est dans le club.
C’est un peu comme quand on entend la chanson de Brassens « Le temps ne fait rien à l’affaire » (« Quand on est con… ») dans une soirée, et qu’on se dit, avec un petit sourire en coin, « le con c’est pas moi, c’est les autres, moi je suis un petit malin ». Pour entamer un changement de société, vers une société plus vraie (si tant est que ça veuille dire quelque chose), plus authentique, c’est pas vraiment un bon départ. C’est même un peu pourri et délétère. (Notons que Nietzsche peut produire ce même effet, quand même plus en accord avec sa philosophie en partie individualiste)


Le livre est hautement polysémique. Demandez ce que veut dire Spectacle à quarante lecteurs et vous aurez trente-trois réponses et six désistements. Le quarantième sera un lecteur assidu de la correspondance de Debord, des publications de l’Internationale Situationniste et un révolutionnaire à tendance élitiste. Ou peut-être un défenseur de l'insurrection générale. Il vous regardera d’un œil torve et un peu condescendant. (Et on lui demandera : mais tu vas la faire avec qui et pour qui ta révolution si tu méprises tout le monde ?)


À la sortie du livre, les « collègues » et « voisins » du groupe Socialisme et Barbarie, et notamment Claude Lefort, avaient fortement critiqué l’ouvrage, jugeant qu’il tournait en rond autour d’un concept bien peu développé et qu’en excluant d’emblée, de par sa forme péremptoire et dogmatique (rien n’est argumenté), toutes les questions qui pouvaient remettre en question son système, il achevait une architecture sans faille, mais un peu morte. Debord s’était d’ailleurs fâché avec eux, sans jamais avoué les emprunts qu’il leur devait. Debord était connu pour être peu ouvert aux critiques, mégalo, séducteur, manipulateur, appréciant s’entourer d’une cour d’admirateurs qu’il ne jugeait pas forcément comme ses égaux, et un peu parano (lire sur ce point la biographie de Jean-Marie Apostolidès). Je ne sais si c’est vrai mais ça m’a paru toujours raccord avec ce qu’on voit de lui dans ses films et ce que l’on lit dans ses livres de réponses aux commentaires de ses ouvrages (assez méprisants et hautains). Son livre Commentaires sur la société du spectacle traduit d’ailleurs une vision paranoïaque du monde et ne me semble pas être très pertinent sur l’analyse sociale à l’époque.


Jacques Ellul et le duo Castoriadis et Lefort, qui ont été deux autres sources d’influence du moment 68, ont développé tout au long de leur vie une pensée beaucoup plus claire, plus profonde, plus précise, plus élaborée et intéressante que celle de Debord (qui avait fini par les exclure de son groupe, l’un parce qu’il était protestant, les autres parce qu’ils étaient en conflit avec lui). Ils se sont surtout émancipés du marxisme, qu’ils avaient compris être une idéologie limitée et très problématique. Ellul faisait paraître en 1967 un ouvrage sur la métamorphose du bourgeois pour expliquer que la culture créée par la bourgeoisie au XIXe siècle et ses valeurs comme le bonheur ou le confort étaient présentes désormais dans tous les sphères de la société, ce qui est tout à fait pertinent et explique mieux pourquoi on est gêné d’entendre aujourd’hui un étudiant dans une AG s’insurger contre l’université bourgeoise (ou n’importe quel militant d’extrême gauche, ou Debord lui-même) Même Henri Lefebvre, aujourd’hui oublié, est plus intéressant que Debord.


Debord lui, en est resté à ce petit ouvrage guindé, et on dirait que tout le reste de son œuvre est une note de bas de page sur cette collection d’aphorismes parfois insaisissables, truffés de références invisibles, qui aide à créer la légende, et qui finalement ne nous révèle pas grand-chose.

Feloussien
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le 6 avr. 2021

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