J’ai « piqué » ce livre dans la bibliothèque de mon père sans savoir qu’une bombe allait me tomber dessus.
C’est un live fascinant, un style facile, fluide et captivant.
Je n’ai jamais autant pleuré en lisant un livre !
Elsa Morante nous embarque dans une longue histoire (environ 900 pages), l’histoire d’Ida, une femme qui va être marquée par les événements de la seconde guerre mondiale en Italie.
L’auteure évoque à travers l’histoire d’Ida les problématiques que peut rencontrer une mère célibataire, juive italienne et de modeste condition dans une Italie fasciste.
Les personnages secondaires sont aussi tous très intéressant et aident beaucoup au développement de l’intrigue.
Avec un narrateur omniscient, Elsa Morrante nous plonge dans un réalisme incroyable où on a l’impression de vivre et de comprendre la condition de chaque personnage.
Le travail de description est selon moi extraordinaire, on arrive à comprendre les pensées des personnages, sentir les odeurs, avoir faim, imaginer les yeux bleu de Useppe (fils d’Ida), on croirait presque parfois se balader avec Bella (chienne de Useppe) et sentir l’odeur de chien mouillé.
Si je devais résumer ce livre : il vous tombe 900 pages d’émotion d’un coup.