J'adore les films catastrophes, mariage de "réalité" et de grand spectacle, d'histoires humaines et de destructions à grande échelle.
Autant dire qu'avec ce roman, l'échelle est conséquente: l'archipel japonais condamné à disparaître sous les flots. Entre les tremblements de terre, les tsunamis et les éruptions volcaniques, ma soif de destructions à été plus qu'étanchée. Les descriptions sont saisissantes et on a ce qu'on été venu chercher.
Le côté réaliste est principalement occupé par les réactions et décisions de l'appareil politique japonais en lien avec la communauté scientifique. Si c'est cette dernière qui nous est présentée avec le "héros" que l'on va suivre tout du long, c'est la gestion de la catastrophe par les politiques et autres hommes influents qui est détaillée. Jamais on ne s'ennuie car l'auteur nous expose les dilemmes auxquels ils font face de manière frontale. Sur ce point, les politiques sont moins couards et attentistes que ceux du film Gozilla: Resurgence qui m'avait surpris en donnant autant de place à l'appareil d'Etat.
Un sentiment de fatalité imprègne le récit et c'est l'occasion de faire apparaître l'esprit de sacrifice et d'attachement à son pays assez présents dans la littérature japonaise.