Au départ pensé comme un roman, La tempête du siécle nous parvient sous la forme d'un scénario. Pourquoi ? Comment ? On va presque voir ça !
Sur Little Tall Island, il n'y a pas eu de faits divers marquant depuis la mort du mari de Dolores Claiborne. Alors quand s'annonce une tempête énorme, la mére de toutes les tempêtes, la tempête du siécle. Et alors qu'elle s'abat, des meurtres ont lieu, et un certain André Linoge semble en être responsable...
Alors qu'il pense tenir une bonne histoire, mais peine à l'écrire, Stephen King prend conscience qu'elle s'adapte plus au format de la TV. Pas du cinéma, le format serait trop long, ni la série. Mais plus de la mini-séire, ou du long téléfilm. Ce sera finalement un téléfilm en 3 parties. Mais, conscient de l'aspect romanesque de la chose, il en sort donc le scénario. Et, si l'on exclut quelques indications de lieux ou de mise en scénes, il faut bien reconnaitre que celui-ci se lite assez facilement. L'écriture est bien moins détaillé que dans celle des romans habituels de l'auteur, mais on trouve malgré tout tout ce qu'il faut pour bien se lancer dans une histoire qui a de sacré bons moments dramatiques, tout autant que des instants horrifiques et fantastiques. L'ambiance hivernale, neigeuse, du tout donne un côté encore plus effrayant à cette histoire qui, se déroulant sur une île, isole forcément une population une nouvelle fois bien cernée par l'auteur. Alors oui, c'est un scénario, mais il se donc trés bien !