Une intrigue particulièrement bien ficelée, on n'est pas surpris que le roman ait été adapté plusieurs fois à l'écran, notamment par mon grand-oncle ! On nage en plein brouillard, manipulé par le diabolique Radek. Face à lui, le très flegmatique Maigret, qui ne s'en laisse pas compter.
Un parfum Dostoïevskien plane sur ce polar avec la figure du Tchèque chevelu et prodigue : c'est ce qui fait tout le prix de cette Tête d'un homme. Un parfum seulement : on est loin tout de même de la profondeur et de la folie des romans du grand Fedor, l'un de mes auteurs favoris. Mais un parfum qui suffit à placer un peu à part cet opus du commissaire.