Un homme, Heurtin, est condamné à mort pour le meurtre de deux femmes.
Le commissaire Maigret ne croit pas en sa culpabilité et organise son évasion pour voir où cela le mène.
Très vite, il est confronté à un curieux personnage, Radek, tchèque, maladif, roux, vantard... le contraire du flegmatique, de l'immobile masse Maigret.
Ce qui m'a particulièrement plu dans ce roman, ce sont les trente dernières pages (sur 180). On y découvre la vérité sur la folie du criminel, sur le type d'homme à qui on a affaire. Et j'ai songé alors que tout un long roman sur le développement d'un tel être serait merveilleux. Mais bon, il y a déjà "crime et châtiment" (un autre commentateur à relever l'influence dostoïevskienne) et "la bête humaine" pour parler de ce type-là.
En vérité, c'est la psychologie plus que l'enquête que j'apprécie chez Simenon et c'est sans doute la raison pour laquelle ses romans "durs" sont souvent les meilleurs.
La film "la corde" (de Hitchcock) pourrait vous plaire aussi si ce livre vous a marqué.