On continue à suivre davantage Cirilla, dans ce tome. Il se confirme ainsi que c'est réellement le personnage principal de la saga.
La construction du récit (flash-backs, Cirilla raconte ce qui lui est arrivé à Vysogota) fait qu'au fond, il n'y a aucun suspens, ce qui est dommage.
Cela se laisse cependant lire sans déplaisir, même si on commence à bien connaître les tics d'écriture de l'auteur (notamment les répétitions d'images, de métaphores, de constructions de phrases, ce qui devient lassant, à force.)
Les (més)aventures de Ciri sont néanmoins assez intéressantes, quoi qu'assez artificielles, et je suis restée bien accrochée tout au long du tome.
Evidemment, connaissant bien les jeux (au moins le 2 et le 3), je ne peux m'empêcher de penser que les scénaristes de CD Projekt red ont fait un excellent travail à partir des personnages, meilleur que celui l'auteur lui-même (mais j'anticipe un peu, une insomnie totale cette nuit m'ayant permis de bien avancer dans le dernier tome de la saga...)
Pour moi, l'auteur donne l'impression de n'avoir pas su du tout où il allait avec son histoire, et d'avoir pas mal meublé.
Bref, je ne suis toujours pas convaincue sur le niveau "chef-d'oeuvre" de la série, contrairement à ses recueils de nouvelles, lol...