La tour sombre !

En 2004, les lecteurs peuvent enfin découvrir la fin de La tour sombre. Il aura fallu 34 ans à Stephen King pour livrer ce dernier tome (qui aurait trés pu en être trois à lui seul !). Et autant dire qu’on ne risque pas de l’oublier de si tôt…

Si les 10 derniéres pages sont consacrés à la retranscription du poéme de Robert Browning qui a inspiré tout le cycle (« Le chevalier Roland s’en vient à la Tour Noire »), ce sont prés de 940 pages qui composent ce dernier tome (chronologiquement, on parlera du 8éme plus tard) qui répondront à la grande question : Roland a t’il atteint la Tour Sombre ? Et pour ceux qui veulent tout savoir : Qu’y a t’il en haut de la tour ?

Et tout au long de ce tome trés rythmé malgré sa longueur, on vivra encores de grandes aventures en compagnie de Roland et du ka-tet de dix-neuf. Les menaces se multiplient et tout semble contre la petite équipe. On a donc toutes les raisons de douter de la réussite d’ lentreprise. Et ce tome nous donnera aussi toute les raisons de passer par un grand nombres d’émotions, de passer du rire aux larmes, de la relaxation à la tension, à de multiples occasions. Et la fin alors ? Stephen King ayant la réputation (assez justifié) de souvent les rater, force est de reconnaitre ici qu’il la réussit complétement en choisissant une voix loin d’être facile. Selon le lecteur, il pourra être extrêmement déçu, ou reconnaitre que l’auteur lui a offert là une grande aventure. Je fais partie de la seconde catégorie. Et pour finir : Grand merci Sai-King !