Smita, Giulia et Sarah sont trois femmes n’ayant a priori rien en commun. La première habite en Inde et fait partie des Intouchables, la caste la plus pauvre et la plus méprisée de ce pays ; la seconde est sicilienne et travaille comme ouvrière dans la fabrique de perruques dirigée par son père ; la troisième est une mère célibataire, avocate de profession, et vit au Canada. Trois femmes aux destins hors du commun qui, sans se connaître et sans jamais se rencontrer, vont se trouver liées par une histoire loin d’être tirée par les cheveux.
Dans La Tresse, son premier roman, Laetitia Colombani nous offre un récit résolument féministe et nous conte d’une main de maître l’histoire de trois femmes qui refusent le sort qui leur est destiné, l’histoire de trois femmes préférant se battre plutôt que de rendre les armes face à la fatalité du destin – une ode à la résilience et au courage.
Ce roman est, pour un coup d’essai, d’une maîtrise remarquable, d’une fluidité d’écriture prodigieuse et d’un propos saisissant. Ce n’est pas un hasard s’il est sur toutes les lèvres depuis sa sortie au mois de mai et qu’il truste les louanges en même temps qu’il se hisse, semaine après semaine, aux premières places du classement des meilleures ventes de livres. Un roman qui mérite amplement les couronnes qui lui sont tressées !
Critique publiée sur Littérature & culture, le site dédié à la culture.