Je n'ai pas vraiment été convaincue par ce (très) court roman basé sur une histoire vraie. Tout d'abord pendant toute ma (rapide) lecture, je n'ai pu m'empêcher de me demander quelle partie était véridique. Bien sûr, pas les personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, mais dans les faits eux même. Je suis prof, certes dans les années 2010 en France et le contexte est peut être tout autre qu'en 1969 aux Etats-Unis, mais quand même, j'ai du mal à croire qu'en une semaine un prof d'histoire puisse à ce point endoctriner presque tout un lycée. Ou alors nous sommes nombreux à vouloir connaître son secret.
Ben Ross est donc prof d'histoire au lycée et avec sa classe, ils étudient la deuxième guerre mondiale. Bien sûr, ils ont droit au film horrible sur les camps de la mort et les élèves, choqués comme nous l'avons tous été à leur âge, se demandent comment tout cela à pu se produire, comment les Allemands ont-ils pu être assez endoctrinées pour ne pas réagir. Ben décide donc de mener une petite expérience, dès le lendemain en classe, il impose des règles de conduite et de tenue à ses élèves, qui aussitôt entrent dans le jeu. Le lendemain, tout cela devient un véritable mouvement, "The Wave", avec un slogan, un symbole, un salut... et en l'espace d'une semaine, toute l'école est contaminée et les élèves sont des fanatiques.
Mais bien sûr. Alors je n'ai jamais rien essayé de tel, mais je n'imagine absolument pas mes élèves se comporter de la sorte. Même s'ils se prenaient au jeu, il faudrait plusieurs séances pour réussir à leur faire assimiler et appliquer les règles.
Autre écueil du livre, ses personnages. Je ne veux même pas me lancer là dedans, ça m'énerve rien que d'y repenser. Ce sont tous des stéréotypes et de caricatures.