La quatrième de couverture présente le (ou les) tueur(s) comme justicier suprême à la place de Dieu. Évidement, Bernard Minier répond en permettant à ses héros d’arrêter l’horreur et le mal. Des réflexions mystiques ponctuent les pages renforcées par la présence d’une abbaye et ses moines et du secret confessionnel. Son prieur s’interroge sur la non-reconnaissance du péché, la déresponsabilisation et la déculpabilisation sociales actuelles. Et, du coup, Bernard Minier nous susurre que ce que les gens d’église ne peuvent plus faire, la police en a encore les moyens à condition, peut-être, de ne pas être trop académique !
Le « Bookbuster » de l’après-Covid assume parfaitement son rôle. Bientôt devrait venir le film tellement le style se prête aux images. Bernard Minier utilise nos peurs et nos frayeurs en les malaxant pour nous embarquer dans La Vallée où l’horreur rattrape. Maître du thriller, Bernard Minier confirme sa position de leader français et même la sienne à l’étranger .
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/06/16/la-vallee-bernard-minier/