Une putain de grosse niaiserie à la Musso. Le style c'est zéro, les persos secondaires sont tous exaspérants de clichés et complètement incohérents. Je pense que Dicker hait les femmes vu que toutes celles qui parcourent son bouquin sont soit des cruches dont l'ultime but dans leur vie est de trouver un mâle, ou bien des salopes narcissiques et manipulatrices.
Quant à Quebert et Goldman, ils sont deux gros prétentieux qui se pignolent sur leur statut supérieur d'ecrivain (tout comme le trou du cul d'auteur) et qui ne sont en plus jamais vraiment critiqués, qu'ont toujours raison...
Les dialogues sont d'une mièvrerie sans nom et le pire c'est que Dicker ose nous répéter que les lettres d'amour qui parcourent son pavé sont extraites d'un chef d'oeuvre de littérature. Le mec a un sérieux blème de mégalomanie doublée d'incompétence parce que tout le bouquin, lettres et narration, issues donc de personnages différents, est écrit sans aucun changement de style.
Pour ce qui est de l'histoire en elle même, elle dure et dure sur les trois quarts du bouquin pour accélérer sur la toute fin. L'épaisseur de ce parpaing tient à une bose dose répétitions (les lecteurs sont pas tous aussi intelligents que Joël donc faut lez aider un peu), à des digressions sans intérêt et a des artifices minables. Le piétinement de l'enquête n'est dû qu'à la connerie et la légèreté des héros quant à l'opposé, les découvertes en cascade de la fin sont le fait de la connerie des coupables.
Cet étron est donc l'oeuvre d'un prétentieux qui a flatté l'ego des prétentieux de notre belle académie et qui ne mériterait d'entrer chez vous que pour y resortir par la cheminée.