L'écrivain qui racontait l'histoire de l'écrivain qui racontait l'histoire de l'écrivain.
L'écrivain qui racontait l'histoire de l'écrivain qui racontait l'histoire de l'écrivain. Vous me suivez? En fait Joël Dicker nous raconte l'histoire de Marcus Goldman nous racontant lui-même l'histoire d'Harry Quebert.
Tout débute sur un fait divers. Le 30 Août 1975, Nola, une jeune fille de 15 ans disparaît. Dans une petite ville du New Hampshire. Sa disparition restera un mystère jusqu'en 2008, où Harry Quebert sera accusé de la mort de la petite.
Harry Quebert c'est aussi le mentor du narrateur, Marcus Goldman, jeune écrivain de 30 ans. C'est Harry qui l'aura formé et appris à écrire, et c'est donc vers lui qu'il revient après deux ans du syndrome de la page blanche. C'est à ce moment que Harry se fera aider, et Marcus mettra donc un point d'honneur à le faire innocenter.
Le livre est dans l'ensemble bien écrit, mise à part les extraits du "chef d'oeuvre" d'Harry Quebert. Les extraits de ce romain épistolaire sont à mourir de rire... C'est mièvre au possible.
L'intrigue est bien ficelée, les rebondissements sont nombreux et on finit par soupçonner quasiment tous les habitants de cette petite bourgade tranquille de la côte Est. Mes pronostiques se sont avérés exactes en parti malgré tout.
En résumé : ça se lit vite et bien, on a envie d'y revenir et on est pressé de connaître la fin (en ça, ça fait le job). Par contre, on est pas si loin d'un Musso, le dernier retournement de situation est ... passable sans plus et clairement, je ne comprend pas le prix de l'Académie Française (par contre je comprend tout à fait le Goncourt des Lycéens).
A emprunter à la médiathèque, à lire en vacances. Ce n'est pas le roman du siècle, mais ça fait le job.
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