Au Canada, en 1903, Mary Bolton, 19 ans, se retrouve veuve, par sa main. Elle se voit alors obligée de fuir afin d’échapper à ses deux beaux-frères, jumeaux, roux et très imposants. Ils ont décidé de se venger. Commence alors une course poursuite effrénée dans la campagne canadienne. La jeune femme va devoir apprendre à survivre dans cet environnement hostile, ses rencontres vont l’y aider. Peu à peu, le passé de la veuve se dévoile, nous permettant de comprendre les raisons de son geste meurtrier.
Véritable épopée féminine, La veuve plonge le lecteur dans les grands espaces nord-américains. La quatrième de couverture indique que Jim Harrison a trouvé ce roman « haletant ». Contrairement à lui, je n’ai pas trouvé une once de suspense dans ce roman. Par contre, j’ai apprécié la description des paysages, les rencontres de Mary, toutes plus invraisemblables les unes que l’autre, ou la découverte progressive du passé de la veuve.
La veuve est un premier roman réussi, avec cependant quelques faiblesses : le personnage de Mary est finalement assez peu attachant et certaines choses sont mal exploitées par l’auteur (notamment les hallucinations de Mary).