Rebecca a un physique ingrat. Pour dire les choses crûment, c'est un monstre, du moins aux yeux des autres, à commencer par sa mère, laquelle, dès l'accouchement, est entrée dans une zone de dépression carabinée. Présenté comme un "conte cruel", La vie à côté de Mariapia Veladiano déçoit par son caractère décousu et une certaine tendance à décrire des archétypes : le père démissionnaire, la tante exubérante, la servante compatissante, sans oublier la beauté cachée de la jeune fille laide. Quant aux enseignants, contrairement aux condisciples de Rebecca, d'une méchanceté crasse, ils sont évidemment bienveillants tout comme son professeur de piano qui a décelé chez elle un véritable don pour la composition . Le livre n'est pas mauvais, non, non, il est comment dire, un peu gris dans son style et dans son déroulé avec, comme de bien entendu, quelques secrets de famille qui ne sont dévoilés qu'en bout de course. Dommage, on attendait bien mieux au vu des premières pages.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 13 avr. 2017

Critique lue 87 fois

1 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 87 fois

1

D'autres avis sur La Vie à côté

La Vie à côté
Nelfe-et-MrK
8

Un roman émouvant, une écriture belle et simple

Dans ce roman, nous suivons Rebecca tout au long de sa vie et les choix qui ont été fait pour elle par ses parents depuis sa naissance. La réaction de ses parents face au bébé dans le couffin, sa...

le 29 août 2013

1 j'aime

La Vie à côté
Aconstance
9

Critique de La Vie à côté par Aconstance

J'ai lu ce petit roman de 200 pages en deux jours. Livre très émouvant sur la laideur (celle du miroir,celle du monde cruel ). Heureusement quelques personnes témoignent leur affection , leur...

le 11 mars 2014

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

80 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

74 j'aime

14