Parle à mon cul ma tête est malade: l'anti Kama Sutra
Une confession (plutôt une description) aussi totale qu'osée et... inutile.
Mais pourquoi? Pourquoi nous détailler tout ça?! Catherine Millet n'a même pas une écriture particulièrement plaisante, drôle ou originale. Elle ne se vante pas, elle ne cherche pas à exciter (enfin... j'espère pas), dégouter, émouvoir ou choquer. Elle décrit, c'est tout.
C'est froid, circonstancié, journalistique. C'est pas dans l'érotisme, pas dans la pornographie, c'est nulle part en fait. Ca manque cruellement d'imagination. Juste une longue description de parties de jambes en l'air, la plupart du temps à plusieurs dans des endroits plus moins inattendus.
On prend pas de plaisir à lire, pas plus qu'elle en a eu, apparemment, à être prise. Car rarement, très rarement elle parle de plaisir. D'amour un peu, mais ce sont des digressions. Le sujet c'est le sexe, le sexe à outrance: non pas libre ou libérateur, mais au contraire oppressant, presque tyrannique, asservissant.
Comment ça se passe, où, dans quelles circonstances, quelles positions. C'est ça le sujet.
Ce bouquin, c'est un anti Kama Sutra.