A Hyperborée, les habitants ne souffrent pas des intempéries liées au climat extrême de la région car la ville est enfermée sous un dôme protecteur. Sa construction en niveaux rattachés par des canaux en fait une cité inégalitaire dans laquelle ceux du bas vivent dans la pauvreté et la saleté alors que ceux du haut vivent dans l’opulence et le faste. Difficile de quitter la fange pour s’élever lorsque le passage des niveaux se monnaie au prix fort. Pour Arka, une bonne dose d’ingéniosité et une habileté combinée à une capacité à survivre hors du commun, seront la clé de la réussite. De courses de chevaux aux tests de l’Attribution, Arka réussit à se hisser parmi les élus qui pourront suivre la formation des mages au septième niveau. Elle est alors placée sous la responsabilité de Lastyanax, un génie dans son genre. 19 ans à peine et récemment élu plus jeune ministre d’Hyperborée, il doit s’assurer de préserver sa vie et celle d’Arka tout en enquêtant discrètement sur les conditions troublantes de la mort de son mentor. S’il espérait pouvoir compter sur son nouveau statut, il va vite déjanter.
Premier volet d’un diptyque de fantasy adolescente, La ville sans vent nous entraine dans un univers politique plus complexe qu’il n’y parait dans lequel un complot se trame dans l’ombre. La magie est omniprésente et les quelques sorts lancés, s’ils n’ont rien d’exceptionnels, servent à aider les personnages dans leur quotidien ou à se sortir de situations difficiles. La mise en place de l’intrigue est assez lente alors que la résolution finale m’a semblée rapidement traitée. Si j’ai trouvé les personnages intéressants et bien développés, j’ai eu plus de mal avec la ville en elle-même que je n’ai jamais vraiment réussi à me représenter. Si je reste sur un avis mitigé, l’intrigue a su donner un rythme intéressant au récit et le final a su laissé suffisamment de questionnements pour donner envie de lire la suite.
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