La merditude des choses : des pavillons dans un lotissement pourri, un père alcoolique et violent, des voisins dangereux ou fous, et là-dessus un événement terrible qui va traumatiser les deux enfants, la narratrice et son petit frère. La narratrice va tout faire pour ôter un peu de la noirceur ancrée en son frère, mais aussi pour sauver sa mère, sa famille, d'un père que pour autant elle n'accable pas.
Plein de clichés en apparence (les trophées de chasse, le whisky devant la télé…), ce roman apporte quelque chose de nouveau, à la fois psychologiquement fin et horriblement cruel (certaines scènes sont insoutenables, on a envie de dire stop). Le style est sobre et efficace, il va droit au but.
Ce roman glauque m'a prise aux tripes et est déjà un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire.