Quelle teigne cette lady Susan ! Je ne m'attendais pas du tout à cela de la part de Jane Austen, parvenir à construire un personnage si vil. Ce qui est très drôle dans ce roman, c'est que l'autrice a choisi la forme épistolaire pour que les masques tombent. Ainsi, cette si charmante Lady Susan montre, dans ses courriers, à quel point elle est une mauvaise mère, une femme de mauvaise vie, et surtout une séductrice retorse et sans morale.
Et pourtant, on ne se lasse pas de ses petites phrases assassines, de ses petites méchancetés, de son égoïsme sans aucune culpabilité.
Délicieuse, cette peste !