A ne lire que :



  • si tu ne maîtrises aucunement les cultures et langues grecques et latines ; sinon tes yeux et ton encéphale saigneront à chaque page (étant donné que l'auteur a jugé bon de placer, à chaque page, à CHAQUE PUTAIN DE PAGE, au moins un terme issu desdites cultures et langues, volontiers noté de façon parfaitement putassière en italique et en orthographe soi-disant archaïsante, à ceci près qu'on ne compte plus les fautes, de graphie, de genre ou nombre, les flous artistiques et les grosses bévues de traduction ou de parallèles culturels non valides) ;


  • si tu n'as pas lu au préalable Dan Simmons, auquel cas vaut mieux préférer les trois kopeks d'Ilium en poche que les deux fois 22 euros de Latium, pour lire une réutilisation intelligente et digne d'intérêt du substrat antique (et pas un space opera standard avec jeté dessus des gros et gras aplats de paillettes d'antiquité prétentieux) ;


  • si tu as un goût inavouable et prononcé pour la lecture de space operas en temps de disette intellectuelle ou de vacances ; ici, tu te diras pendant 250 pages que bon, ça doit être un de ces space operas qui ont du mal à commencer parce que l'auteur est bon en scènes d'action mais nul en explications et construction de mondes, puis tu te diras pendant 300 autres pages que non, finalement, il est nul en en scènes d'action aussi, mais que maintenant que t'en es là, autant finir la brique avant d'en faire une arme de jet ou une cachette à flasque (pour oublier), une fois le bouquin évidé ;


  • si la langue française présente pour toi un intérêt fût-il minime, et que des fautes de grammaire, des phrases plates et non avenues par hectolitres dans la cuvette de chapitres qui ne finissent pas faute d'avoir vraiment commencé et ne mènent pas davantage quelque part que les phrases qui les composent, te causent comme à moi des hoquets ; et là, on n'a pas une traduction, on a bien un livre écrit directement en français...


  • enfin et en règle générale, si les clichés sociologiques, philosophiques, et les exposés obèses de science mal maîtrisée et de littérature à peine comprise (même wikipedia est plus sexy) t'emmerdent.



PUTAIN MAIS QUELLE BOUSE.


Heureusement, c'était Noël, y avait le gras et l'alcool et l'assoupissement des sens.

Delesquif
2
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Déceptions

Créée

le 25 déc. 2016

Critique lue 3.8K fois

20 j'aime

3 commentaires

Delesquif

Écrit par

Critique lue 3.8K fois

20
3

D'autres avis sur Latium, tome 1

Latium, tome 1
fzilbermann
6

Le chant des neutrinos au petit matin

Quand j'ai commencé à lire ce bouquin, j'ai eu l'impression que l'auteur voulait faire chanter les neutrinos, ma première réaction fut de chercher quelque chose d'autre à lire, je ne pensais pouvoir...

le 1 mars 2017

5 j'aime

Latium, tome 1
EmmanuelLorenzi
7

Critique de Latium, tome 1 par Emmanuel Lorenzi

Le moins que le l’on puisse dire, c’est que dans l’art du teasing, Gilles Dumay est passé maître. Un an avant la parution de Latium, le directeur de la collection Lunes d’encre avait déjà fortement...

le 25 avr. 2017

4 j'aime

4

Latium, tome 1
Spacewolf1
7

Moi je connais le grec !!!

Dans le futur, suite à l'Hécatombe, l'Hmanité a totalement disparue, laissant derrière elle les Intelligences Artificelles pour s'occuper et protéger de son empire. C'est mêmes intelligences que...

le 25 avr. 2017

3 j'aime

Du même critique

Dialogues
Delesquif
1

Critique de Dialogues par Delesquif

TA GUEULE TA GUEULE PUTAIN TA GUEULE MERDE LAISSE LES GENS TRANQUILLE MAINTENANT IL FAUT SE NOYER GENTIMENT ET FERMER SA GUEULE VITE §§

le 2 nov. 2012

10 j'aime

3

Camarade Kisliakov
Delesquif
9

Quand soudain, un vrai roman.

Les avantages de l'ignorance sont nombreux, pour le lecteur averti. La difficulté réside dans l'équilibre fragile entre une habitude de lecture et de culture solide, et une naïveté intellectuelle...

le 23 avr. 2014

5 j'aime