In petto
Radiguet, l'élégance du style, la violence des passions, la précision dans la description des élans et des tortures qu'ils imposent à l'esprit. François de Séryeuse, à l'onomastique digne d'un fatum...
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le 20 mai 2017
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Radiguet, l'élégance du style, la violence des passions, la précision dans la description des élans et des tortures qu'ils imposent à l'esprit.
François de Séryeuse, à l'onomastique digne d'un fatum tragique, s'éprend sans le savoir de Mahaut d'Orgel, et réciproquement. Le roman n'a d'autre histoire que les étapes successives du voile qui se lève sur leur sentiment, pour une fin qui ma foi me laisse pantoise - moyen subtil de dire que je ne l'ai pas comprise. Cela n'intéressait plus Radiguet ?
L'auteur dépeint en tout cas avec une acuité remarquable et un charme tout stendhalien les mensonges, les détours et les illusions que forment nos esprits face à l'Amour, trop grand à porter pour un cœur. François et Mahaut, tout comme Armance et Octave avant eux, sont l'incarnation de l'innamoramento interdit, porté avec tout le sérieux d'une première passion.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
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le 20 mai 2017
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