Les terres charient tant de sang qu'elles en deviennent carmin, le ciel semble à deux doigts de s'affaisser tant il est chargé en odeurs pestilentielles, et le monde tel que nous le connaissons n'est plus.
C'est avec cette ambiance de fin du monde et de massacres sans fin que démarre ce nouvel opus des aventures du Sorceleur. Alors qu'en secret semble se concevoir un nouvel ordre de magicienne ayant pour dessein de récupérer Ciri, Geralt part à sa recherche en se faisant au passage de nouveaux compagnons.
Ce tome est, à mon sens et pour l'instant, le moins bon de la saga, en cause un rythme très lent et alourdi de micro-intrigues qui, en comparaison du volet précédent, font presque pâle figure. Comme en suspens, on oscille parfois avec la vie de Ciri dans la troupe des Rats et celle de la compagnie de Geralt, et on a fortement l'impression que même l'auteur semble avoir conçu ce volume comme une sorte "d'entre-deux", en précision des événements à venir du tome six...