— Oh ! Oh ! Oh !
— Sérieusement, Régis… T'es encore là…
— Toujours et à jamais !
— Parfait. D'ailleurs pourquoi t'es habillé en Père Noël ?
— C'est la période des cadeaux !
— Pourtant, ce n'est pas un cadeau ce tome.
— Mais si ! Enfin… Ça dépend à quelle date le lecteur se bouffe toute ta connerie !
— Le lect... ? Ouais, non. En fait, j'men fou... J'ai seulement envie de faire mon massacre tout seul, tu peux t'en aller s'il te plaît ?
— N… AAAAAAAAAH !
— Je t'avais prévenu.
— Tu m'as poignardé L'ŒIL !!
— Tiens ! Belle perspective de ce que je vais faire avec le livre.
— Je me meure…
— Tiens ! Belle représentation de moi lisant le livre.
— Amen.
— Dieu te bénisse. C'est parti pour le Baptême du Feu !
Bonjour et bonsoir à toi, Cher Lecteur du Futur !
Alors… Par où commencer ? D'abord, le fait que Sapkowski me fait penser à un nom de compositeur de musique classique qui a fait de gra…
Ah non ! Autant pour moi : Trotski n'était pas un compositeur de musique.
Trêve de n'importe quoi et entrons dans les catacombes du vrai n'importe-quoi.
Ce tome est un ramassis de rien, une personnification du néant, même un trou noir remballerait sa marchandise.
J'ai honte d'avoir plaidé pour le précédent tome tellement je me sens sale après ces conneries.
Je suis sûr que même un bain d'acide citrique ne m'enlèverait pas la saleté qui suinte de mes neurones.
Sérieusement, j'abuse un peu (le jour où je lirais un livre de Mme.Meyer, je pense que ma critique ressemblera à : « Geeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh » ; une simple supposition : j'espère que je serais positivement surpris).
Je suis un peu dur, je l'avoue ; mais bordel de foin de mulet, qu'est-ce que c'est loin du « Temps du Mépris ».
D'abord, Mâââdame Ciri survit in extremis de la mort (ce n'est pas du spoil, de toute façon, elle ne peut pas crever à cause de la prophétie-chiotte-yolo de je n'sais quelle elfe) pour aller dans un groupe de bandits surnommé « Les Rats » (admire la recherche de l'appellation quantique) et devenir bisexuelle avec un membre du groupe !!!
Euh… Sapkowski, t'es con ?
J'avais dit qu'Andrzej Sapkowski était un maître de l'évolution des personnages, mais alors là, la seule évolution que je vois : c'est une montée de libido envers son personnage gentiment nommée Ciri — ce n'est pas possible de faire ça !
Ciri s'en fou royalement de ce qui est arrivé à Géralt et Yennefer (ou plutôt elle se dit qu'ils sont morts, très bien. Vérifie au pire, non ? Peut-être que c'est un chwiya trop demandé ?).
Aller, j'en ai marre. La partie avec Ciri qui n'a plus aucun objectif est chiante puisqu'on reconnaît même plus notre petite héroïne charismatique (passer près de la mort rend con ? Là est la question).
— JE VAIS FAIRE UN MEURTRE !!!
— Déjà fait.
— Merde ! C'est vrai. Bon bah j'y retourne !
— C'est ça… Salaud.
— Comment ?
— J'ai mal au dos.
— Toi aussi, t'es passé près de la mort ?
Mais le meilleur dans tout ça, c'est la couverture mensongère ! Je crois que c'est l'arnaque du siècle.
Quand tu vois un golem de feu avec une taille pareille, tu t'attends à un ennemi tellement grand qu'une césarienne à ton imagination sera nécessaire ou que tu t'éteindras psychologiquement devant tant de puissance.
Hahaha ! A—MA—TEUR.
Quand tu verras de quoi il en retourne sur le baptême du feu (dans les toutes dernières pages), tu auras préféré naître aveugle que de subir une arnaque pareille.
Critique disponible sur le site : http://irm-fimento.com/le-sorceleur-le-bapteme-du-feu-andrzej-sapkowski/