Oui.
C'est pour ce genre de petite phrase que j'aime les histoire de Monsieur King.
Pour cette imagination exceptionnelle qui part d'un petit truc tout simple de la vie de tous les jours et qui va, dans le monde de King, forcement se transformer en tour de manège de l'horreur, assis à côté de notre monstre personnel.
Oui.
Mais cet auteur à l'imagination foisonnante et dérangeante a évolué avec l'âge, l'expérience et les petits bonheurs et grands malheurs de la vie.
Comme nous, lecteurs, fans que nous sommes.
J'ai senti l'évolution de Stephen King au fil de ses romans, comme moi qui ai vieilli et évolué dans le choix de mes lectures et de mes exigences quant à l'histoire que je choisi de lire.
Le bazar des mauvais rêves est en rupture avec le reste de l'oeuvre de l'auteur, l'horreur fantastique en est presque absente pour laisser la place à celle de la vie de tous les jours.
Et en Amérique, les exemples ne manquent pas...La misère, l'alcool, la vie, pour ceux qui n'ont pas toujours de chance ...et la mort qui s'approche plus près, toujours plus près de nous...
La mort, notre finalité, voilà le fil rouge de ces nouvelles.
On referme le livre avec un frisson d’appréhension quand à notre fin, forcément prochaine en oubliant que sous le lit....