Nain qui roule n'amasse pas mousse !
Le jeu des trônes c'est un peu comme une élection présidentielle où les suffrages seraient exprimés à base de sang, de fer, de feu et de foutre.
Je l'ai acheté dès sa sortie, mais j'ai pris mon temps pour le lire, non pas parce que j'en avais pas envie, mais afin de réduire l'attente pour le prochain tome (septembre 2012), j'ai gagné même pas un mois, piètre consolation.
Certains trouvent que ce tome 5 (tome 13/14/15 fr) n'avance pas. C'est surement parce qu'il s'inscrit dans la même timeline que le tome 4 (tome 10/11/12), mais sous le regard de personnages différents. Car oui, c'est un plaisir de retrouver Tyrion, Jon, Bran, Davos et même Daenerys qui pourtant est peut être un des personnages centraux qui m'ennuie le plus, finalement Martin arrive à lui donner un second souffle (de dragon ?) dans ce tome, en impliquant plus de protagoniste autour d'elle.
Personnellement je me suis régalé tout le long de la lecture de ce tome, l'auteur a toujours cette facilité pour nous transmettre la psychologie des personnages et nous tenir en haleine quant à la mort ou à la survie de certains.
Pour ce qui est de Westeros et de la prise du trône, depuis la guerre des cinq rois l'échiquier a bien changé et au fil des pages les alliances et les camps pour l'enjeu final ne cessent de s'affiner. On peut commencer à imaginer la puissance et les chances de gagner des différentes puissances, même si on est pas au bout de nos surprises.
Justement côté surprise, on en a notre lot dans les 460 pages du bucher d'un Roi ! La dessus il a quand même mis le paquet, mais ça reste vraiment sa marque de fabrique, des rebondissements dignes des meilleurs cliffhanger ! Le pire c'est que c'est même pas tiré par les cheveux et tout s'imbrique de façon naturelle et cohérente.
Même si j'en ai très envie, cette critique est certifiée sans spoiler ! :p
Quant au nouveau traducteur, je n'ai pas trop ressentis la différence, ça doit surement être aussi bien, voir mieux.