Second tome de la trilogie de Toshikazu Kawaguchi autour d’un étonnant café où l’on peut voyager dans le temps, ce roman a la particularité d’être le premier par lequel je découvre cet univers. C’est en effet un cadeau de ma chère mère qui m’a dit, je cite : « C’est le second tome, mais ça ne doit pas être bien grave ».
Ce qui me déplaît le plus dans cette histoire n’est pas qu’elle ait eu raison mais que son raisonnement était quand même totalement a priori.
Il n’est pas nécessaire, en effet, d’avoir lu le premier tome pour tout comprendre. On accède assez vite à l’univers et si on se doute que les personnages sont déjà un peu présentés dans le premier et qu’il doit bien y avoir une base d’intrigue, on comprend vite que l’énigme principale (le mystérieux voyage dans le passé de la vieille dame en blanc) ne trouvera sa réponse qu’ailleurs (comme le mystérieux gentleman à la fin). Avant ou après ? Ca je ne peux le savoir pour le moment.
Le livre fait à peine 200 pages et se lit avec une rare vitesse. On s’accroche très vite à cet univers qui est très doux, amer dans sa tristesse mais plein d’émotions. Ce n’est pas particulièrement bien écrit et c’est même assez simpliste par moment, mais ça n’empêche pas un vrai plaisir.
Il ne s’agit pas d’une grande écriture mais d’un plaisir de lecture. Le but est d’offrir au lecteur, le temps des 4 chapitres, un plaisir de lecture avec la beauté d’âmes humaines qui espèrent simplement être heureuses.
Une écriture assez moyenne et des intrigues faciles, mais la douceur fonctionne très bien. Sans aucun doute un livre qui peut ne pas être connu, mais je ne crois pas qu’après lecture, il soit si oubliable que cela.