Absolument aucune objectivité, l’unique but du cassos Nietzsche, dans ce livre, est d’enterrer Wagner.

Selon Nietzsche, Wagner était un symptôme de la décadence et du nihilisme européen du 19e siècle. Il accuse Wagner d’œuvrer pour l’anéantissement de la forme, de l'harmonie, des principes qui ont caractérisé la musique ancienne, mais aussi d'inventer des arrière-monde et de tenir des discours métaphysiques. Pour Nietzsche, le thème de la rédemption par l'amour n'est rien d'autre qu'un christianisme accommodé. Pire encore, Wagner se pose comme maître à penser d'un certain nationalisme allemand et aussi d'un certain antisémitisme, que Nietzsche considérera à la fin de sa vie comme les produits d'un ressentiment qu'il méprise. Il se considérait d’ailleurs comme “anti-antisémites”.

Nietzsche parlant de Wagner (qui, je le rappelle, fut son ami quelques années plus tôt) :
"Wagner [...] ? Il rend malade tout ce qu'il touche. C'est en vérité un décadent désespéré tombé en pourriture".

De plus, pourquoi s'attaquer à Wagner alors qu'il ne peut plus se défendre? Effectivement, leur brouille date de 1878, Wagner est parti en 1883, il aurait pu intervenir pendant ces cinq ans, mais frustré et sans couilles qu’il est, il a attendu dix ans.

Reproche que Nietzsche ne le laisse nullement paraître dans ses écrits, mais là, tient probablement l'explication d'une telle violence à l'encontre du maître de Bayreuth. On sait que suite à plusieurs séjours chez les Wagner, Nietzsche a contracté une liaison épistolaire avec Cosima, pour qui il éprouvait une grande admiration. À la mort de Wagner, Nietzsche lui adressera une lettre dans laquelle il lui dira «Vous, la femme la plus vénérée de mon cœur». Après qu'il ait sombré dans la folie, il lui écrira encore : «Je t'aime Ariane», signant «Dionysos».
En 1889, alors qu'il est interné, Nietzsche déclare à son psychiatre:

«C'est ma femme, Cosima Wagner qui m'a conduit ici.»

J’en arrive à la conclusion que ce ramassis de merde de 160 pages, a été écrit par un Nietzsche animé par la jalousie. Jaloux du succès de Wagner et jaloux que la femme qu’il aimait, été avec Wagner.

Cependant, la vengeance par la plume est absolument ridicule.

Soyons honnête ; "Le cas Wagner" est un essai que l'on peut résumer en une seule phrase : "Wagner, c'est un gros nul et ce n'est plus mon copain, en plus, il est avec la femme que j’aime !". C’est d’un cringe absolu.

Je mets tout de même 2 pour l’effort et l’audace

Gobinienne
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le 24 août 2022

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