J’avais relativement apprécié le premier tome étant donné les quelques originalités apportées dans cette série par ailleurs assez classique de « big commercial fantasy » (les réflexions sur le colonialisme, un peuple dont la culture est assez proche des indiens d’Amérique du Nord…) Malheureusement le second tome m’a un peu déçu. L’essentiel de l’intrigue tourne encore autour de la peste et se conclut exactement de la même manière par la mort d’un certain nombre de personnages, au point que je m’interroge sur la facilité de se complaire dans la description de la souffrance qui apparaît souvent dans ce genre (cf L’épée de vérité de Terry Goodkind). Quelques bonne idées comme la transformation physique du personnage principal qui devient obèse suite à la maladie et doit subir le jugement de ses proches. Malgré tout, l’intrigue fait du surplace et semble pâtir du manque d’inspiration de l’auteur.