Le Chardonneret par Karow_

Comment commencer cette critique et comment la finir... ?
J'ai toujours été très attirée par l'art, par la peinture et l'histoire de l'art. Je commençais donc ce roman avec un bon a priori. Mais j'ai été soufflée, avalée, dévorée par ce roman de plus de 1000 pages.

La vie, l'aventure, le drame & les errances de Theo Decker ont accompagnés ma vie pendant 2 semaines et je n'ai pensé qu'à l'histoire durant tout ce temps. Des personnages magistralement décrits, si profonds psychologiquement qu'on a l'impression qu'ils sont réels. Le Chardonneret est l'un de ces livres qu'on a du mal à abandonner une fois fini. Comment peut-on laisser là de personnages si forts que l'on s'y est attachés ? Un tableau auquel nous nous sentant maintenant étroitement liés ?
Et c'est là toute la magie et la beauté de ce roman. Il nous fait réfléchir sur le sens de la vie, sur l'influence des évènements sur celle-ci et comment un instant si bref peut conditionner toute notre existence.

En lisant le Chardonneret, on ne s'ennuie jamais, on y plonge pour ne plus en ressortir pendant des jours.
Seul point négatif, le point unique pour lequel je ne mets pas 10 à ce chef d'oeuvre littéraire se trouve dans les 10 dernières pages; ce dernier chapitre où Theodore s'adresse directement au "non-lecteur" et qui m'a brièvement évoqué une mauvaise dissertation entre la métaphysique et la philosophie. C'est bien dommage de finir un tel roman sur une note mielleuse qui ne trouvera pas écho auprès de beaucoup de lecteurs.