Le Cheval et son écuyer par Pierre Marot
Avec cette chronique, on sort un peu de Narnia pour suivre les aventures d'une jeune garçon (puis de son cheval, d'une jeune fille et d'un autre cheval).
C'est vraiment bien, et c'est vraiment court (ce qui ne gâte rien). On est formellement dans l'univers des autres chroniques, mais on s'en échappe un peu en découvrant un autre pays, clairement d'inspiration moyen oriental ; cet aspect est d'ailleurs parfois très gênant sur les bords, tant on a parfois l'impression d'y trouver des traces de "racisme" (pour simplifier) dans les coutumes de Calormen qui semblent parfois inhumaines, barbares ou tout simplement sexistes. Cela ne nuit pas à l'oeuvre, peut-être parce que l'auteur prend soin d'équilibrer ses protagonistes.
L'histoire est assez classique, nous suivons le parcours initiatique d'un jeune esclave appelé à devenir bien plus que ça au travers plusieurs épreuves, dans lesquels sa force de caractère lui (et nous) sera révélée ; comme dans les chapitres précédents, c'est le style de Lewis qui rend le tout très fluide et agréable et me fait regretter de ne pas l'avoir découvert quand j'avais l'âge des héros !
De plus, les protagonistes sont globalement intéressants, l'auteur prend même le luxe de les rendre attachant et surtout de les faire évoluer, tous.
On en ressort ravi, en s'empressant de passer à la suite !