Etrangement surnoté
Les lieux, situations, personnages ne sont décrits que rapidement et superficiellement. Avec un telle écriture Le seigneur des anneaux aurait 200 pages. Le "héros" voit sa mort arriver et 5 lignes...
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le 17 avr. 2021
Les lieux, situations, personnages ne sont décrits que rapidement et superficiellement. Avec un telle écriture Le seigneur des anneaux aurait 200 pages.
Le "héros" voit sa mort arriver et 5 lignes plus loin il est passé à autre chose. Il a besoin d'Aelfes (sic) il lui suffit d'appeler alors que ce sont des créatures magiques plutôt inaccessibles. Là ou d'autres se sortent plus ou moins bien de la justification de ce genre 'pouvoir' du héros, GW ne s’embarrasse tout simplement pas d'explications.
Comme il se doit pour ce genre d'écriture, les personnages sont fades. Leurs réactions semblent absurdes, inutiles, fausses. Leur 'profondeur' est souvent introduite à coup de dialogues ridicules. Aussi profonds que : - Vous m'avez sauvé la vie. Je vous suis redevable. - Mais non pas de problème - Sisi j'insiste vu que je suis plein d'honneur - Dans ce cas une chose... - Laquelle, je brûle de le savoir - Offrez-moi votre amitié - Vous l'aviez déjà... - Soit, mais, en fait, votre reconnaissance est un paiement alors on est quittes... - Cool. Bon, à plus, il faut que j'aille me fritter avec un truc et avoir un peu peur parce que, je l'admets, je ne suis qu'un simple mortel.
Cela n'est pas simple de décrire de manière crédible un monde et une aventure. Selon moi, nulle poésie dans Le chevalier. Juste une incapacité à emballer, décrire sans faute de goût, développer les grandeurs comme les bassesses...
Créée
le 17 avr. 2021
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