Il s'agit du premier livre de Arthur Conan Doyle que je découvre et par conséquent le premier Sherlock Holmes. J'avais vu l'adaptation du personnage au cinéma par Guy Ritchie, il s'agissait de bons moments de détente sans être forcément génial. J'ai envie de résumer Le Chien des Baskerville de la même sorte.
C'est un livre très agréable avec une intrigue assez prenante. C'est très simple, l'auteur va toujours droit au but. J'estime que les moments où Doyle veut surprendre son public de la même manière que Watson sont par contre loupés. Tout est assez devinable dans l'intrigue. Donc même si c'est très bien écrit j'en attendais un peu mieux en ce qui concerne le contenu.
L'enquête nous emmène dans les landes britanniques, la campagne par excellence avec ses maisons isolées et peu de voisins. On y saupoudre une région quelque peu désertique avec un monstre aux allures surnaturelles et voilà une mort de plus qui serait surtout une malédiction envers les Baskerville. C'est sans compter sur le flair et le génie de Holmes pour résoudre l'enquête.
Une enquête qui n'est pas sans facilité de la part de l'auteur. Mais encore une fois, dans l'ensemble, c'est très bien écrit, la plupart des personnages ont une étoffe très intéressantes et tout n'est pas non plus facilement devinable (notamment le rôle du bonhomme qui a toujours vécu avec les Baskerville).
Une première lecture de 2018 qui s'apparente à de la détente. Mais de la bonne détente.