Je viens d’achever ma lecture du premier roman d’Erin Morgenstern, Le cirque des rêves paru chez Flammarion pour l’édition française. C’est un roman dont j’attendais beaucoup car je suis passionnée par tout ce qui touche à l’univers du cirque, le résumé était très alléchant et la couverture vraiment belle. Hélas, ma lecture n’a pas été à la hauteur et j’en suis vraiment frustrée (damned !)

Avouez qu’après avoir lu ce résumé, il fait plus qu’envie ! Tout y est (ou est censé y être) ! Amour, magie, passion, combat, aventure… Mais non.

Je sais que beaucoup de lecteurs ont adoré Le cirque des rêves et c’est une bonne chose. Après tout, il en faut pour tous les goûts. Je vais maintenant vous expliquer pourquoi la sauce n’a pas pris avec moi en m’appuyant sur des faits que j’espère les plus objectifs possibles.

L’histoire commence avec l’enfance de Celia et Marco, le sort/malédiction que leur inflige leur professeur respectif, à savoir devoir gagner un « jeu » lorsque le temps sera venu et leur préparation en vue de ce « défi ». Les protagonistes sont formés de façon différente mais deviennent tous deux illusionnistes. Une fois adulte, Marco va devenir l’assistant de Chandresh, futur « créateur » et responsable du fameux Cirque des rêves et Celia va simplement auditionner pour faire partie de cette compagnie. Nos deux héros vont longtemps ignorer qui est le rival de l’autre et en quoi consistent vraiment les règles du « jeu ». Comme cela est dit dans le résumé de l’auteur, nos deux magiciens vont, malgré cette malédiction qui plane sur leur tête, s’éprendre l’un de l’autre jusqu’au dénouement final.

Je regrette profondément que l’auteur n’ait pas su bien développer toutes les idées et tous les éléments qu’elle avait en mains. Un peu comme un cuisinier qui aurait les ingrédients les plus fabuleux et qui sortirait un plat tiède. C’est vraiment dommage. Tout d’abord parce que l’histoire d’amour est survolée. Celia et Marco ne se rencontrent que peu de fois et même si les moments qu’ils passent ensemble sont agréables, ils sont trop courts et trop rares pour un livre de 500 pages. Ensuite, nos deux héros ne sont pas très attachants, et pour cause, on ne les voit pas beaucoup ! La plume, très jolie par ailleurs, de l’auteur, met une distance entre les personnages et le lecteur. Celia, évite autant que possible Marco, se fait discrète et inatteignable et ce dernier, par son travail d’assistant, doit toujours être dans l’ombre. Pas évident dans ces circonstances de s’attacher à eux…

Un flot d’autres personnages, pas forcément importants, sont eux développés : Mme Padva, Lainie et Tara, Friedrick… Ils ne jouent pas un grand rôle dans l’histoire mais on les voit beaucoup plus. Je n’ai pas vraiment compris ce choix. L’action est quant à elle, très lente. Il ne se passe quasiment rien à partir du moment où... Pour lire la suite, rendez-vous sur : http://ninehank.com/2014/01/le-cirque-des-reves-entre-envoutement-et-desenchantement.html

Je suis navrée de devoir couper ainsi bon nombre de mes chroniques mais j'écris pour le site Ninehank.com et au-delà du fait que cela doit se faire de cette façon, je vous invite vraiment à le découvrir. Comme une sorte de complément à Senscritique ;-)
alicja
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le 17 janv. 2014

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alicja

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