Rose d'adieu.
Un bijou de gameplay au point que je peux enfin pousser la note jusqu'à 9 sur un projet estampillé "Fabula-j'ai-eu-les-yeux-plus-gros-que-le-ventre". Parlons-en justement de cette mythologie: à...
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le 24 mai 2014
26 j'aime
8
Ce second tome est plutôt décevant. Mamare Touno confirme ses faiblesses de conteur avec un rythme catastrophique. La premiere partie n'est intéressante que pour la révélation faite sur les conséquences de mort et de résurrection des Aventuriers. La formation des jeunes recrues bas niveau dans un donjon s'éternise inutilement. Fallait-il attendre presque 200 pages pour que Minori et son groupe découvre un truc tout con dans leur évaluation? Non mais genre: "Il faut qu'on communique entre nous et savoir où sont nos points forts et nos lacunes! " Nooon, sans blague...
La réunion géopolitique entre joueurs et NPC est intéressante mais l'auteur s'enlise trop à décrire son univers. On a tendance à lire davantage une encyclopédie d'un MMO dans laquelle se noit l'histoire. Autre déception: la traduction française abuse des phrases commençant par "De toute façon" et "Bien sur, blabla..." sans parler de quelques fautes (chaos sans "s"). Le casting reste le point fort avec l'arrivée de nouveaux héros (Isuzu, Leynessia). D'autres sont développés (Crusty) au détriment des principaux. La pauvre Akatsuki, censée être l'une des héroïnes de la licence, fait simplement de la figuration. Une danse finale avec Shiroe (parfait en héros binoclard sournois) reste une bien maigre consolation pour un traitement aussi injuste dans ces 470 pages. Si la bataille finale se fait trop attendre pour être finalement vite expédiée, le rebondissement inattendu sur un des jeunes héros est toujours bon à prendre. Touno profite de cette occasion pour livrer son approche spirituelle de la mort in-game au risque d'en faire un peu trop. Heureusement que la riche galerie de personnages sauve l'ensemble de ce contenu mi-figue, mi-raisin.
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Créée
le 23 août 2016
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