Coup de coeur !
Dieu que j'aime cette série de policiers historiques ! Oui c'est difficile à lire. Oui c'est écrit dans une langue ultra-recherchée, qui nécessite d'aller lire les notes (en fin de livre, et non,...
le 27 sept. 2019
Dieu que j'aime cette série de policiers historiques !
Oui c'est difficile à lire. Oui c'est écrit dans une langue ultra-recherchée, qui nécessite d'aller lire les notes (en fin de livre, et non, comme je le regrette à chaque tome, en bas de pages) pour comprendre le vocabulaire d'époque que l'auteur utilise avec un brio remarquable.
Mais quand on aime les livres historiques, on ne peut qu'aimer ces livres, quel que soit le travail qu'ils demandent ! Cela me réjouit, moi, tout ce vocabulaire que j'apprends, ces tournures de phrases formidables, presque naturelles sous la plume de Parot, que ce soit le langage châtié de Noblecourt et des "grands" du royaume, ou l'argot des mouches et autres mères maquerelles et prostituées.
C'est juste du bonbon ! Je foutinnambule ! (Non, vous ne trouverez pas sur le net. Seule la note de fin de livre l'explique : "s'amuser à des riens").
Oui il y a beaucoup de personnages. Mais ils sont récurrents, pour la plupart ! On les connait tous depuis le tome 1. Alors à moins d'avoir une mémoire de poisson rouge, on commence quand même à bien les connaître, chacun avec sa personnalité bien définie et cohérente, que ce soit l'entourage fictif de Nicolas, ou les personnages historiques, que du bonheur là aussi...
Un nouveau chef de la police le Noir supervise Nicolas (De Sartine étant devenu ministre de la marine), hostile au départ, Nicolas est mis au placard, en quelque sorte. Il va donc jouer le courtisan. Nous pénétrons ainsi les arcanes du cirage de pompes et des intrigues de l'époque. le vieux roi est mort, la cour est en deuil. le règne du jeune Louis XVI apparaît un peu mou par rapport au règne précédent. Nicolas reste néanmoins fidèle à ses convictions, et donc à la royauté. Nous avons le peuple qui gronde en la personne de Bourdeau. Toute la politique, les manigances internationales (anglaises pour mieux les cerner, lol) sont décortiquées, et c'est drôlement intéressant d'avoir les deux bouts de la lorgnette en cette époque troublée, notamment les erreurs de Louis XVI détaillées par le menu (clin d'oeil aux recettes données dans chaque tome, lol).
Le tout sur fond de meurtre chez un ministre débauché notoire, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le gouvernement du roi. Plein d'intrigues et de pistes sont lancées au départ, selon la bonne habitude de l'auteur... On ira donc dans les pas de Nicolas (une fois revenu en grâce auprès de son nouveau chef) à la poursuite d'un assassin insaisissable. La construction du roman ressemble aux précédents, c'est vrai. du coup je vais arrêter là pour l'instant, sous peine de me lasser après en avoir lu 2 d'affilée, deux coups de coeur...
Mais j'y reviendrai, c'est sûr !
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le 27 sept. 2019
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