Les annales du disque-monde sont parfois assez inégale. Avec ce 22ème volume, on touche le fond.
Sans aucune subtilité, le thème de l'Australie est utilisé jusqu'à la moelle. Chaque scène n'est qu'un prétexte pour introduire une référence lourdingue à la culture australienne, certaines références étant téléphonées mais néanmoins réutilisées des dizaines de fois dans l'ouvrage.
Le tout vient se greffer sur un fil conducteur tellement maigre qu'il en est inexistant, à savoir la poursuite à travers le temps de Rincevent par les autres mages. Les boucles temporelles et autres paradoxes enfument toute tentative de construction narrative, offrant au final une tambouille indigeste de chapitres qui semblent avoir été composés dans un ordre aléatoire.
Le tout est du niveau d'un exercice de style de type « Inventez en 30 secondes une histoire sur 2 thèmes imposés tirés au sort. Terry, tes thèmes seront le voyage dans le temps et l'Australie. Top Chrono ! »