Le dernier (né) des Super-héros français

Vous ai-je déjà dit que j’aimais le genre super-héroīque ?

Mais alors si il s’agit d’un super-héros made in France, alors, je suis encore plus heureux (et peut-être généreux, allez savoir)

Alors, vous allez me dire que, côté super-héros parisiens, vous avez déjà Miraculous Ladybug, et vous avez raison ! Mais si Ladybug est plutôt la Superman / Spiderman de la Ville lumière, Ghosto en est son Batman / Daredevil.

Gabriel d’Hensart est un personnage violent, sombre et tourmenté, hanté par les guerres auxquelles il a participé depuis un siècle, et par les horreurs qu’il a vu et perpétré.

Le Dernier dhampire raconte l’Histoire d’Isabelle Clairant, jeune scientifique de la police, dont le père est assassiné par un mystérieux parrain du crime organisé baptisé le Roi écarlate. Petit à petit, la jeune femme découvre que son père cache quelque chose. Lorsqu’il lui lègue la propriété d’une île du bailliage de Jersey, elle décide, contre ses recommandations posthumes, de s’y rendre. Malheureusement, le voyage va changer à tout jamais sa vie lorsqu’elle va se faire attaquer par des vampires, et qu’elle va rencontrer le dernier membre vivant de l’espece des dhampires !

L’histoire est plutôt prenante et bien écrite, et on suit avec plaisir les aventures de nos 2 héros masqués. Et l’identité du fameux Roi écarlate, le méchant de l’histoire, est plutôt surprenante, bien trouvée, et conforme à ce que l’auteur veut écrire.

Car, oui, au delà de l’histoire de super-héros, qui est un mélange entre Blade, James Bond, Batman et Highlander, l’auteur veut nous parler de la France. Et, en l’occurrence, de la rencontre entre la France moderne et la France de la Belle Époque / pré Première guerre mondiale.

La France moderne, c’est Isabelle / Dhampira. Sorte de MacGyver en jupon, et femme fière et indépendante, elle n’aura de cesse d’apprendre à son encombrant mentor les us et coutume d’un pays qui ne reconnaît plus.

La France d’avant, c’est Gabriel / Ghosto. Dernier né mal aimé d’une famille de la vieille aristocratie, et militaire sombre et tourmenté, il possède toutes les tares de son époque (racisme, misogyne, violent…), mais teinté d’un sympathique idéalisme, et d’un superbe panache. Isabelle n’aura de cesse d’essayer de le « remettre  sur le droit chemin ». Y parviendra-t-elle ?

Cette histoire a-t-elle des bémols ? Certaines actions sont un peu téléphonées, et l’histoire ne se passe pas sans certaines facilités. Et, de même, on peut se poser la question du nom des personnages.

Mais rien qui ne perturbe réellement l’interet de l’histoire ni sa lecture.