L’oeuvre de Gianfranco Calligarigh n’est pas sans rappeler La dolce Vita de Fellini. Dans une Rome bourdonnante, magnétique et sensuelle, le lecteur parcourt les rues tantôt poétiques, tantôt assoiffées de la ville aux côtés d’un personnage qui pourrait rappeler Gatsby le magnifique. Un être impalpable, presque évanescent qui rêve d’un amour absolu, inatteignable tant la femme de ses rêves est insaisissable et mystérieuse. Une histoire d’amour où se côtoient errements et solitude, passion et attente. Une ambiance douce et mélancolique joliment retranscrite dans le portrait d’une Rome solitaire mais dont le personnage principal m’a semblé souvent impalpable et imperceptible. Une jolie plongée dans les méandres de la ville pour une balade romanesque impossible.
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