Percy Jackson et les Olympiens est une série de livres qui regorge de surprises.
Voyez vous, elle commence par deux tomes sans grand intérêt : les héros partent en quête, dangers et monstrent passant sur leur chemin pour leur compliquer momentanément la tâche. On dirait un jeu vidéo, sauf que la narration sauve le tout par son humour et Riordan parvient à nous garder intrigués en laissant quelques zones d'ombre et étoffant le mystère.
Et c'est là que l'intérêt revient.
Alors certes, il faut apprécier la littérature jeunesse, ne pas trop tenir à sa mythologie (ou vous aller crisser des dents à plusieurs reprises), mais les tomes trois à cinq sauvent la série avec brio et valent carrément le coup.
Les vrais méchants sont révélés et l'histoire évolue, se révélant plus sombre qu'elle le laissait paraître au départ. Demi-Dieux, Centaures, Satyrs, Dieux mineurs et majeurs et monstres variés se voient tous forcés de choisir un camp avec qui se battre. Et des deux cotés, les morts s'accumulent cruellement. Surtout chez les gentils, en fait.
Ce dernier tome, c'est la guerre, la vraie. La dernière bataille entre les gentils et les méchants. L'affrontement final, rien que ça.
Une petite dose de romance (l'amour est la plus puissantes des armes dirait Dumbledore), des destinées tragiques, des dilemmes moraux, des trahisons et une bataille mémorable, le tout sur le ton charmant est plein d'humour de Rick Riordan font du dernier Percy Jackson le meilleur de tous.