En 1980, l'iconoclaste Douglas Adams offrait à ses lecteurs le second épisode de sa célèbre trilogie en cinq volumes, The Hitchhiker's Guide to the Galaxy (H2G2 pour les intimes), sobrement intitulé The Restaurant at the End of the Universe.
Comme précédemment, l'auteur se régale à nous plonger dans son univers délirant, fait de non-sens et d'absurdité, nous entraînant à travers l'espace et le temps à la recherche de cette satanée réponse équivalant à 42. Nous retrouvons les personnages du précédent roman là où nous les avions laissé, même si la part belle est cette fois faites au président mégalo Zaphod Beeblebrox, le terrien Arthur Dent restant plus spectateur de sa propre aventure.
Près de 300 pages qui devraient ravir les fans du genre et de ce type d'humour complètement barré et qui laissera forcément ses détracteurs de marbre. Même si tout cela ne mène pas bien loin et pourra sembler un brin artificiel, il faut reconnaître que cela fonctionne encore plus de 35 ans après sa rédaction, certains passages étant carrément hilarants.
Même s'il reste un chouilla en dessous du premier volet et que le délire ambiant pourra en lasser plus d'un, The Restaurant at the End of the Universe est la continuation (in)cohérente d'une grande aventure aussi farfelue que métaphysique, rencontre pas si improbable que cela entre Arthur C. Clark et les Monty Python.