La Galice jusqu'à l'hallali
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Le dernier témoin de Kim Sôngjong est un polar assez incroyable. Tout d'abord par la personnalité de son auteur, censé être l'un des fondateurs du roman policier coréen. Le livre a été publié en 1979 dans son pays et n'a connu sa traduction française que 35 ans plus tard (merci à la collection Actes Noirs). De la traduction, il en faut en parler d'emblée. Elle colle complètement au texte d'origine ce qui rend la lecture déconcertante devant des tournures de phrases improbables qui donnent un style qui peut sembler de prime abord maladroit, d'autant qu'il y a parfois des personnages qui changent de nom avant de le retrouver plus tard. Mais il faut passer outre ce petit inconfort de lecture par rapport à ce que contient le roman qui, au gré d'une enquête minutieuse, revient sur l'époque mouvementée et tragique de la guerre civile en Corée (1950-1953). Que de choses apprend-on sur ce conflit jusqu'alors surtout évoqué du point de vue occidental ! Le dernier témoin est également palpitant du point de vue des péripéties policières, pour peu que l'on accepte sa lenteur, et pour le personnage de l'inspecteur O qui ferait passer Erlandur pour un joyeux drille. Le dénouement est particulièrement surprenant et dramatique, à croire que Kim Sôngjong était profondément pessimiste, voire nihiliste. A t-il écrit d'autres livres ? Sans doute mais pour l'heure il faut se contenter de ce polar complètement noir.
Créée
le 23 déc. 2016
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