Le Dictateur et le hamac par Notche
ce serait un livre qui serait en fait un prétexte. Prétexte pour divaguer, prétexte pour croquer, prétexte pour écrire peut être tout simplement.
L'histoire de base est courte, c'est le récit d'une vie et comme tout récit de vie, on peut le résumer. Et comme tout récit de vie, ce qui compte, ce sont les à-côté. Les seconds rôles sont toujours plus intéressants que le premier parce qu'ils donnent du relief à un personnage qui ne serait que vain s'il était tout seul. Parce que l'homme n'est pas un animal solitaire, parce que l'homme se définit surtout par les autres. Ce sont les autres qui peuplent nos vies et la rendent intéressante, en bien comme en mal, ce sont eux qui nous nourrissent d'envies, d'espoirs, de colères, de déterminations...
Ce serait une histoire que Pennac aurait eu envie d'écrire car elle lui permettait non seulement de philosopher sur le pouvoir, le théâtre, le cinéma et les hommes, mais aussi de réinventer des bouts d'histoires rattachés à la Grande. Ce serait l'occasion d'hommages à des hommes connus ou inconnus, à un Brésil et à une époque révolue.
les mots coulent en chapitres inégaux et s'avalent en gorgées sucrées toujours, jamais amer. et puis...
Et puis le ton y est, et comme disait Perreira, c'est le plus important.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.