Faut bien se faire les dents sur quelque chose
Dix ans ont déjà passé depuis mon dernier Anne Rice, et c'était avec plaisir que je découvrais le dernier tome des chroniques de vampire... Les 100 premières avant de se remettre dans le bain et c'était parti pour cette fresque dépeignant la dynastie Blackwood avec ses secrets de familles humains et ceux un peu moins.
Car il ne faut pas se leurrer, on ne plonge jamais vraiment dans le fantastique même si Anne Rice agite constamment le chiffon rouge sang de la mythologie Lestat. Le vampire de la Nouvelle Orléans devient ici clairement un prétexte pour introduire Tarquin Blackwood comme héros de l'histoire.
Cela reste toujours bien écrit, on prend du plaisir mais on reste clairement sur sa fin, l'épilogue étant bouclé comme un mauvais épisode de Buffy contre les vampires....
Anne Rice avouait avoir fait le tour des vampires (on le sent déjà fortement avec vittorio et pandora), avec ce Domaine Blackwood, elle montre que cela tourne en rond malgré les tentatives d'itinéraires bis.