Celle-ci est différente...
Elle est étonnante d'abord cette nouvelle, on ne connaît rien et on ne connaîtra rien de où arrive le personnage principal. Nous en savons encore moins de ce qu'est cette tradition, ce festival étrange, le pourquoi du fait que ce personnage s'extasiant devant des fleurs dans un cimetière lugubre doit y aller à ce-dit festival. Rien ? Pas tout à fait, nous savons que ce sont ces ancêtres qui lui demandent d'y aller. Qui sont-ils ? Habituons-nous à ne pas savoir.
Comprenons-nous quelque chose ? Oui. C'est une histoire de l'angoisse des origines. Une peur irrationnelle d'où l'on vient et qui nous rattrape comme le festival, sa complexe tradition, ses mystères, sa neige intacte sont d'autant de détails d'un passé proche et lointain qui s'évanouit très vite pour se rassurer : oublier, c'est échapper à ce qui nous retient.